Avant de faire la vente de vos bois, il est important de connaître les erreurs à éviter qui pourraient être fatale pour votre parcelle.
Les sapin résistent longtemps en futaie irreguliere car n’ont pas besoin de beaucoup de lumières pour se dévelloper au contraire des épicéas, douglas ou chêne ou la regénration est plus compliquée
La futaie irrégulière est plus stable en cas de tempête également, pour plusieurs raisons :
L’épicéa est celui avec les racines les proches de la surface, qui peut se déraciner le plus vite. De plus, le planté en zone poreuse, cela va accentuer cet effet. C’est pour cela, que le scolythe s’empare de l’épicéa car il souffre plus vite par manque d’eau.
Les mélèzes sont les arbres les plus costauds en cas de tempête (du fait qu’ils perdent leurs aiguilles en partie pendant l’hiver).
- Avant de planter une parcelle, il est très important de savoir d’où viennent les vents dominants et d’adaptés en fonction.
- L’épicéa est une essence de montagne pas de plaine, risque de roulure et de mort par manque d’eau rapide.
- Il est toujours très important d’éclaircir les bordures.
- En futaie irrégulière, il faut une grosse réserve de petits pour obtenir des gros, d’autant plus que les gros d’aujourd’hui s’arrête bien souvent au diamètre 55. En diamètre 20 il en faudrait par exemple, en futaie régulière une centaine par hectare.
- Lors de la prise en compte du calcul du petit bois, moyen bois, gros bois, prendre une classe supplémentaire pour le feuillu par rapport aux résineux.
- A noter, que si un Douglas rougi il n’est pas forcément, mort, si le bourgeon terminal sur la tête du plant est encore vert, le douglas a encore une chance de s’en remettre.
- La production de bois en futaie régulière varie entre 5 à 10 m3 de bois de bois par an. Car la saison de végétation s’est allongée. Mais ce qui veut aussi dire, que les arbres ont plus le temps de souffrir.
En Haute-Loire il existe principalement deux types de sol :
- Sol Volcanique ( idéal pour le douglas), moins bien en plantation naturelle
- Granitique, le Douglas pousse moins vite mais, il se reproduit mieux en plantation naturelle, à condition que les éclaircie soit gérés convenablement.
- Le mélèze a besoin de dégagement pour la pousse, il faut lui donner de l’espace, sinon il aura une tige trop fine, il pousse vite et ne prendra pas en diamètre et sera peu stable, notamment en cas de neige lourde.
- Concernant l’élagage, il ne faut pas enlever plus de 1/3 du feuillage (houppier), ne pas elaguer trop de branches vertes. En général faire 1/3 de diamètre de l’arbre en âge. Exemple si on vend le douglas à 60 ans, finir l’élagage à 20 ans. Toujours faire l’élagage hors sève et au raz du bourrelet cicatriciel, ni trop, ni pas assez, afin de créer un noeud sain.
- Sur la 1ère et 2ème éclaircie, bien trier la qualité, avancé par cellule de 12 arbres, afin d’avoir un tri harmonieux, tout de même et la 3eme éclaircie il faut limiter les trouées par contre, mais normalement il ne reste que des beaux sujets.
- Tous les Douglas sont semenciers à partir de 40 ans. Dans les stations très riche le douglas a parfois du mal à se regénerer, il se regénère mieux sur des sols ingrats.